Photographie d'une girafe en gros plan sous un magnifique soleil
Logotype 40air - digital stories

Hyperconnectés ? Adoptez la green attitude

Un rapport publié en Octobre dernier par le cabinet d'expertise Green IT rappelle que nos modes de vie « numériques », de plus en plus connectés, ont un impact considérable sur la pollution de notre planète : près de 4% des émissions de gaz à effet de serre leur sont en effet imputables.

Partager

Car produire et faire fonctionner 34 milliards d'équipements pour 4,1 milliards d'utilisateurs dans le monde implique une consommation d'eau, d'électricité et de ressources minérales équivalent à celles d’un pays grand comme 4 fois la France...

Et avec la multiplication des objets connectés, l'empreinte carbone du numérique pourrait presque doubler d'ici 2025, en cinq ans seulement.

Donc avant de tout plaquer pour aller vivre comme un trappeur dans le Grand Nord canadien, voici quelques astuces et conseils simples à mettre en œuvre pour limiter votre impact.

 

Un nouvel ordinateur ou un smartphone tous les 2 ans est-ce vraiment raisonnable ?

Nos appareils représentent 47% des émissions des GES générées par le numérique. Deux chiffres éloquents : en 2017, 1,5 milliard de smartphones ont été vendus dans le monde (gloups), mais seulement 6% auront une seconde vie (Re). Donc on dit STOP : On choisit du reconditionné, on entretient régulièrement avec notamment des protections anti-virus pour éviter les pannes, on recycle. Et on se pose la question « Ai-je vraiment besoin d’acquérir un nouvel équipement ? ».

 

C’est pas Versailles ici !

Comme on éteint la lumière quand on sort d’une pièce, on pense à limiter la conso d’énergie : on débranche les équipements non utilisés, on favorise le mode économie d’énergie ou mode avion pour maximiser l’autonomie des appareils, on quitte les applications, on désactive le wi-fi…

 

On ne met pas les vieilleries à la cave, on s’en débarrasse !

Le stockage des données dans les data centers consomme 1.5% de l’électricité mondiale. Donc, d’une on fait du tri régulièrement, on classe et on supprime ce dont on n’a plus besoin. Et de deux ce que l’on veut vraiment conserver, on le fait chez soi plutôt que de le stocker sur des Clouds (et en prime on protège un tant soit peu sa vie privée).

 

On réfléchit avant de cliquer sur « Envoyer »

En se posant les bonnes questions :

  • Cet email doit-il vraiment être adressé à la terre entière ?
  • Les pièces jointes pèsent des tonnes ? On compresse les fichiers et on les transmet plutôt grâce à un lien de téléchargement, bien moins énergivore

On s’en pose aussi à la réception d’ailleurs :

  • Ces newsletters ou ces pubs que je ne lis jamais désabonnement + anti spam.
  • Les emails lus et non indispensables pour la suite ? Poubelle (que l’on vide régulièrement bien sûr sinon ça finit par schmouter).
  • Et, est-il besoin de le rappeler, on n’imprime que ce dont on a absolument besoin, et en recto verso s’il vous plait.

Le tout c’est d’acquérir quelques réflexes simples, partant du principe que les petits cours d’eau font les grandes rivières.

 

À lire sur le sujet :

"Empreinte environnementale du numérique mondial" (2019 - Rapport réalisé par Green IT)

"Le numérique mondial émet 4 fois plus de CO2 que la France" (oct 2019 - Source : Statisca)